Inadaptés suivi de Héritage et de Lettre à ma mère
Inadaptés
Sur scène, quatre hommes. Ils n’ont rien en commun, si ce n’est d’être en prison. Inadaptés évoque avec humour, tendresse et réalisme l’enfermement dans tous ses états : celui de l’esprit et du corps. Né de l’animation d’ateliers théâtre en milieu carcéral par Sirine Achkar, le texte interroge l’enfermement comme solution. Notamment l’enfermement de personnes atteintes de troubles psychiatriques.
Héritage
Dans cette quête du « toujours plus » régnant dans nos sociétés modernes, quel héritage laisserons-nous à nos enfants ? Héritage est une transe qui célèbre la nature et les cycles de la vie et questionne les limites du capitalisme, mettant l’accent sur les dérives de la société de consommation qui cloisonne l’homme dans la spirale de l’insatisfaction.
Lettre à ma mère
est une lettre adressée par une femme à sa mère la veille de sa lapidation. Sa mère qui lui a appris à lutter jusqu’à la mort pour la liberté. Demain elle sera lapidée parce qu’elle a péché… Demain elle sera lapidée parce qu’elle a tout simplement aimé... Demain elle retrouvera son amoureux brisant tous les carcans sociétaux, traditionnels et religieux…
Le pays du sud suivi de
Seul, tel le vent
Le pays du sud suivi de
Seul, tel le vent
Le pays du sud dépeint le quotidien de plusieurs « figures résistantes » évoluant dans un pays chaotique, gangréné par le communautarisme, la corruption et profondément marqué par plusieurs années de guerre civile. Elles échangent entre elles et avec un étranger venu de la Ville Lumière...
Dans Seul, tel le vent, un homme erre dans une ville en guerre et va à sa propre rencontre à travers son errance. Il croise des femmes, porteuses de vie et de mort, chacune le ramenant au souvenir de sa mère. Il erre, sans être véritablement perdu, dans une ville blessée où, malgré la violence, des forces de vie perdurent, se maintiennent et répondent, ancrées avec la régularité d'une horloge, aux fracas des bombes.
Nuits d'automne
Nuits d'automne
Volontairement internée dans un hôpital psychiatrique, une femme s’égare aux confins de la folie. Obsédant, le visage de l’amant perdu martèle son esprit. En écho, lui répondent les réminiscences de l’enfance lointaine et rassurante. Voyage intérieur au rythme d’un cœur brisé, Nuits d’Automne est le chant lancinant de l’exil, celui de l’arrachement à la terre et à l’aimé.